Choisir

Se fixer des objectifs ou laisser faire la Vie?

Dans notre monde actuel, la tendance est à se fixer des objectifs.

C’est une dynamique très prisée. Quel que soit le domaine. 

Professionnel bien sûr. Relationnel. Immobilier. Santé. Sportif. 

Même si c’est pour ralentir ou se faire du bien. 

D’ailleurs, le coaching pullule. On se fixe un but et les moyens 

pour l’atteindre. On le fait seul ou on se fait aider. 

On sait où on va. On aime bien car c’est ciblé.

C’est souvent découpé en étapes (cela paraît donc plus accessible),

c’est en quelque sorte sous contrôle. 

On est dans une logique d’efficacité qui rassure. 

Même s’il faut réajuster en cours de route, on ne perdpas le fil. 

On donne la prédominance au cerveau gauche. C’est valorisant. 

Et on met tout en place pour concrétiser un rêve. 

Cela requiert du courage, de la persévérance, de l’audace, 

de la détermination. En faisant cela, d’une certaine manière, 

on sélectionne dans le champ de tous les possibles le « cadeau » 

que l’on souhaite. On reste concentré.

D’autres personnes ne se retrouvent pas dans ce mode de fonctionnement. Elles l’ont trop vécu ou au contraire rarement parce qu’elles n’ont jamais pu se caler dans un « moule ». Elles préfèrent vivre au gré de ce qui se présente, n’aiment pas la structure qu’elles voient comme une contrainte, elles espèrent ou croient dans les synchronicités. Que tout se présente au moment opportun. Elles se laissent porter par les événements et le flux de la Vie.

Quand on est enfant ou lorsqu’on quitte le monde professionnel à un âge respectable, on est souvent dans ce mode-là. On accueille davantage ce qui vient, comme c’est. On est plus philosophe. Dans le présent. A ne pas trop planifier. A regarder comment les choses se mettent. A rester en contact avec le vivant. A apprécier l’impermanence. On est dans la prédominance au cerveau droit. Et cela requiert patience, lâcher-prise, adaptation, foi en la Vie.

Alors… que faut-il faire ? Il n’y a pas un choix meilleur que l’autre. Il est plus que probable que vous vous reconnaissiez dans un profil plutôt que dans l’autre. Mais chaque choix a une vision et des conséquences différentes. Et c’est important d’en prendre conscience.

J’ajouterais cependant deux nuances ;). Importantes. 😉 😉

 

La première nuance, c’est que c’est essentiel de ne pas être bloqué dans un des deux schémas (ne jamais se fixer d’objectifs/ toujours en fixer). C’est la cristallisation dans un des deux pôles qui ne fait pas honneur à qui vous êtes. Si vous vous fixez toujours des objectifs parce que c’est votre adrénaline, que vous trouvez que la vie est trop courte, etc. , vous gagnez beaucoup à écouter l’autre cerveau, l’autre part, celle qui accueille, écoute, sent, respecte les lois du vivant. Si vous êtes constamment dans l’accueil et l’écoute de ce qui vient, vous gagnerez beaucoup à structurer les choses pour mettre en place ce qui vous appelle.

La seconde nuance, c’est d’examiner d’où part votre envie de fixer des objectifs. De votre ego ? (qui va très probablement dire non, nooooon ;)), de votre peur du vide ou de l’ennui ? Allez voir ce qui vous mobilise de cette façon. Si vous ne vous fixez jamais d’objectifs : là aussi, d’où cela part-il ? De votre répulsion à de devoir faire des choses, de votre flegme, de votre peur de vous exposer ? Etc. Il y a donc les raisons ‘officielles’ que l’on met en avant, qui sont justes. Il y a aussi les justifications que l’on se donne, les blessures qu’on traine, les motivations sous-jacentes. Et celles-là, c’est important de s’y intéresser pour être réellement libre dans les choix qu’on fait.

 

Bon décodage et réappropriation de l’entièreté de qui vous êtes !


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