assumer

Assumer ce que l’on est

Quand quelqu’un dit « j’assume », cela veut dire qu’il reconnaît quelque chose et qu’il en prend la responsabilité. 

Ainsi, assumer, ce n’est pas reconnaître honteusement quelque chose. C’est être en accord et heureux de qui je suis, de ma manière de fonctionner, de mes décisions. C’est me réjouir qu’il en soit ainsi. C’est choisir d’en faire un parti pris. C’est oser ma tonalité. C’est décider de l’offrir pleinement au monde plutôt que de le maintenir sous le boisseau ou d’en assumer timidement la moitié. Et accepter aussi que d’autres ne le voient pas nécessairement de la même manière.

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J’ai longtemps bagarré avec cela. Ce qui m’était reflété ne me plaisait pas : je n’étais pas assez docile, j’interrogeais (trop) souvent le cadre, les choses devaient ‘cliquer’ et être justes pour moi pour que je puisse y adhérer. Je souhaitais trouver ma place en fonction de mes dons spécifiques et non de ce qu’on souhaitait me voir faire mais ce n’était pas à moi de décider de cette place. Etc.

C’est vrai. Je me sens une femme droite, debout, entière. J’ai besoin de sentir que j’ai un pouvoir d’action sur les choses. Ce qui n’est pas cohérent est difficile à suivre et à mettre en place. Je vois facilement ce qui dysfonctionne et propose des pistes pour y remédier. J’ai un tempérament pour mener.

Le jour où j’ai accepté que ce n’était pas mauvais pour autant, qu’il y avait différents profils sur terre, que cela voulait juste dire que j’avais à le vivre pleinement ; ma vie a changé. J’ai quitté l’organisme avec lequel je cheminais depuis 20 ans, laissant tout derrière moi : mon job, mes outils, mes collègues. J’ai choisi d’assumer ma verticalité, plutôt que de renoncer à celle que j’étais.

Assumer ce que je dis, fais, sème et récolte. Il n’y a plus d’autre choix possible.

Un tempérament n’est pas meilleur qu’un autre. Et une souplesse est nécessaire dans le vivre ensemble. Mais pas au point de se contorsionner. Etre dans les chaussures trop étroites est extrêmement inconfortable. Et ne fait pas honneur à ce qui nous a été offert en cadeau à notre naissance. Il nous est demandé d’ouvrir grand nos ailes.

Et vous, comment vous sentez-vous ? Vivez-vous pleinement votre tonalité ? Ou vous sentez-vous en demi-teinte ? Et s’il était tout simplement temps à chacun de s’assumer ?


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Envie de partager? Avec plaisir. Merci de le reprendre dans son intégralité et d’en citer la source – www.donatiennejannedothee.com

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